Réunion des partenaires définit les stratégies de lancement du projet

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La 4ᵉ réunion des partenaires du projet PASTONATUR s’est tenue le 17 novembre, sous la coordination de l’équipe de la Fondation Andanatura.

Parmi les différents sujets abordés, tels que la communication et la valorisation des synergies avec les entités des territoires impliqués (Alentejo, Andalousie, Castille-et-León, Estrémadure, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie), la réunion s’est centrée sur la définition de méthodologies communes pour évaluer l’impact des exploitations agricoles dans l’espace SUDOE, en accordant une attention particulière à celles situées dans les zones naturelles protégées.

Pour la caractérisation de l’activité d’élevage extensif, un ensemble d’indicateurs a été défini, centrés sur des axes stratégiques tels que la conservation de la biodiversité, l’adaptation et la résilience au changement climatique, le bilan carbone et d’autres gaz à effet de serre, la performance économique et l’impact social.

Dans le domaine de la mitigation climatique, José Pedro Fragoso, spécialiste de l’Institut Polytechnique de Castelo Branco, invité par l’ADPM pour présenter la méthodologie développée par le Centre de Compétences du Pâturage Extensif, a expliqué comment calculer le bilan carbone des exploitations agricoles. Le spécialiste en production animale a souligné que les systèmes de pâturage bien gérés peuvent fixer plus de dioxyde de carbone qu’ils n’en émettent, constituant d’importants puits de carbone. Il a également défendu l’adoption de méthodologies considérant le système de production animale dans son ensemble, c’est-à-dire en prenant en compte l’interrelation entre le sol, les pâturages, les animaux et l’atmosphère, permettant une évaluation plus intégrée et rigoureuse des systèmes de pâturage.

La Fondation Entretantos a, pour sa part, présenté la méthodologie sociale en cours de développement pour évaluer l’impact de ce type de projets, analysant les connaissances, perceptions et bénéfices associés au pâturage extensif, ainsi que les facteurs facilitant ou conditionnant la transition vers des pratiques plus durables. Ce travail aidera à identifier les obstacles, orienter les actions de formation et ajuster les stratégies d’intervention locales.

Par ailleurs, les méthodologies pour l’évaluation de la biodiversité, de l’économie et de l’adaptation des exploitations agricoles seront également travaillées.

Dans le domaine de la communication, les nouveaux réseaux sociaux du projet ont été présentés sous le nom @pastonatur.sudoe (sur Instagram et Facebook). Une proposition de stratégie conjointe pour les responsables de communication de chaque partenaire a également été partagée, afin d’assurer la collecte systématique des informations et le respect des normes obligatoires du programme Interreg SUDOE.

La prochaine réunion opérationnelle des partenaires de PASTONATUR est déjà prévue pour début décembre!