Le projet ThermEcoWat s’engage dans une stratégie transnationale (pour information les 3 analyses socio-économiques prévues initialement dans les réalisations sont déjà des livrables). La stratégie serait unique, et adoptée par les organismes qui disposent ensuite d’une marge de manœuvre pour la mettre en œuvre (on peut penser à une stratégie un peu comme une directive européenne).
La Stratégie TARGET établira une méthode élaborée conjointement et applicable dans l’espace SUDOE pour : – Un objectif à atteindre : la mise en place de plans d’action pour la gestion durable des ressources en eau (GEDRE) et la prévention des situations crise liées aux pénuries d’eau en intégrant des solutions pour l’utilisation des ressources en eau non conventionnelles (RENC) – Deux échelles d’application : un déploiement possible à l’échelle hydrographique, du bassin versant, pour identifier et comprendre les enjeux en étudiant l’opportunité de la RENC, et l’échelle de la compétence (eau-assainissement, aménagement…), locale, permettant l’optimisation de la RENC – Trois principes à prendre à compte : amélioration de la sobriété des usages de l’eau pour tous les acteurs ; valorisation des eaux non conventionnelles (eaux usées traitées, pluviales, grises, désalinisation…) ; et la mise en place des moyens nécessaires par l’innovation technique, économique et sociale – Quatre piliers à mettre en œuvre : la Concertation – l’Etat des lieux (enjeux actuels) – la Prospective climatique et socio-économique (enjeux futurs) – l’élaboration de Plan d’actions (actions/solutions pour répondre aux enjeux) Cette méthode, comme une boite à outils pour la GEDRE, pourra être déployée différemment en fonction de l’échelle territoriale (locale ou bassin versant) et de l’avancement de la RENC (opportunité, faisabilité, amélioration…). Elle proposera des solutions qui auront été testées grâce aux actions pilotes (GT1) et aux actions démonstratives (GT2). Après analyse des conditions de transfert et de réplicabilité (GT3), la Stratégie TARGET sera adaptée afin d’être applicable sur tout l’espace SUDOE, en tenant compte des différents niveaux territoriaux. Elle sera adoptée par au moins 2 partenaires du projet (GRANOLLERS – Espagne et EPIDOR – France) et à deux niveaux territoriaux (local et bassin hydrographique).
1 stratégie sera élaborée pour mettre en œuvre des Living Labs orientés sur l’eau pour les SFN et la reuse (NB-WoLL). Elle décrira la méthode générale et la structure de mise en œuvre de NB-WoLL basée sur une approche “Quadruple Helix” (ENoLL) pour développer des solutions innovantes à travers un modèle collaboratif de co-création qui implique toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur de la réutilisation de l’eau. La stratégie présentera une approche adaptée où les solutions seront définies en fonction de la demande. 1 plan d’action sera créé pour mettre en œuvre la stratégie NB-WoLL, en s’appuyant sur l’expérience des 3 sites de démonstration.
La stratégie constituera une feuille de route pour améliorer la gestion de l’eau et accroître la résilience dans les zones rurales du SUDOE dans un contexte de changement climatique, en s’appuyant sur toutes les expériences de GestEAUr. Elle reposera sur les solutions identifiées dans le GT1, les résultats des pilotes du GT2 et les simulations de l’outil SID_AQUARURAL (GT3), permettant une gestion optimisée et en temps réel grâce à l’intelligence artificielle.
Le projet GestEAUr vise à améliorer la gestion de l’eau dans les zones rurales de la région SUDOE (France, Espagne et Portugal) afin d’augmenter la résilience hydrique dans le contexte du changement climatique. Une stratégie intégrée sera développée pour être efficace, adaptée aux besoins locaux et durable, accompagnée de cinq plans d’action régionaux spécifiques. De plus, trois projets pilotes seront mis en œuvre pour optimiser les processus de potabilisation, de traitement et de réutilisation de l’eau, et l’outil numérique SID_AQUARURAL sera créé pour permettre le suivi en temps réel de la qualité et de la quantité d’eau, facilitant la prise de décisions. Avec ces actions, GestEAUr cherche à renforcer la durabilité et la résilience des communautés rurales face aux défis climatiques.
Il s’agira d’un document intégrateur incluant une gouvernance multi-niveaux (local, régional, national et européen). La stratégie vise l’amélioration de l’efficacité de la REUT, ainsi que la gestion durable des ressources en eau, en considérant les EUT comme une ressource en eau alternative qui doit être étudiée et mobilisée pour une gestion efficace et intégrative dans l’espace SUDOE, axée sur son utilisation dans irrigation des cultures. Le développement d’une stratégie commune et transnationale sera obtenu à partir d’une vision intégrative (modélisation des ressources en eau, analyse du cycle de vie et analyse socio-économique) avec laquelle s’améliore la gestion de l’irrigation, et donc une réduction de l’impact des cultures sur les ressources en eau, libérant la pression sur le système d’eau potable au niveau global dans l’espace SUDOE.
Ce document, qui sera élaboré conjointement en tenant compte des résultats des essais pilotes menés dans chaque territoire, contiendra une série de recommandations à intégrer dans les politiques publiques relatives à la gestion des dommages causés par les événements climatiques négatifs dans l’agriculture. Essentiellement, il favorisera la transition d’une approche basée sur la réparation économique des dommages à une approche qui considère l’anticipation et la prévention comme des éléments centraux. Elle intégrera également une analyse rigoureuse du rôle de l’assurance agricole dans la protection contre le gel, en proposant des synergies entre assureurs et assurés qui réduisent la charge financière des uns et des autres et conduisent à un partage équilibré des responsabilités et réévaluation du niveau de risque sur la base des mesures de prévention et d’atténuation existantes.
Le réalisation 1 de Phos4Cycle vise à développer une stratégie commune et un plan d’action pour la gestion des phosphates associés aux activités agricoles et d’élevage dans les zones rurales qui amélioreront les pratiques agricoles et d’élevage en appliquant des mesures préventives pour réduire la fuite des formes de phosphore dans l’environnement aquatique, ainsi que des mesures correctives dans les masses d’eau avec une présence de polluants. Le bénéficiaire n°4 IPC coordonnera le travail conjoint de tous les partenaires. En outre, la stratégie comprendra des lignes directrices spécifiques pour réduire la pollution par les phosphates dans les différents systèmes de production agro-élevage. Chaque partenaire contribuera à la définition de lignes directrices dans les systèmes expérimentés dans chaque projet pilote : production laitière (IPC-CALCOB), production horticole (IPC- CALCOB), production céréalière irriguée (ITAGRA), production de dehesa (FEDEHESA), production de cultures ligneuses permanentes (DGAG_GR) et systèmes de production avicole (ITAVI), les rendant plus compétitifs. Tous ces systèmes de production sont essentiels à l’économie de l’aire SUDOE. Le plan d’action, élaboré conjointement par les partenaires pour faciliter l’adoption de la stratégie, sera ensuite adapté par chaque partenaire en une feuille de route pour chaque territoire (GT3).
Suite à la réalisation des solutions innovantes à l’échelle pilote, sous la coordination de l’ACMG, un plan d’action pour la mise en œuvre technique sera élaboré, qui impliquera la déclinaison au niveau opérationnel des recommandations contenues dans le document stratégique (Livre Blanc). Ce document, de nature éminemment opérationnelle, servira de guide détaillé pour l’assimilation des solutions testées à l’échelle pilote par le tissu productif agricole. Il jouera également un rôle clé dans le transfert des résultats à l’ensemble de la zone Sudoe. Il devrait donc apporter une contribution significative et durable à la résolution du problème des gelées printanières dans l’espace Sudoe.
Une stratégie moyen/long terme (3 à 8 ans) sera élaborée conjointement à partir de la mise en commun des résultats de nos travaux d’animation de collectifs multi-acteurs à l’échelle transnationale. Elle aura pour objectif principal d’orienter les professionnels (paysagistes, bureaux d’études, acheteurs publics et privés, scientifiques, associations de développement local, gestionnaires d’espaces) et les décideurs (élus, directeurs d’entreprises, etc.) vers les moyens d’action à leur disposition pour soutenir la pérennisation des solutions techniques testées au cours du projet (récolte, implantation et suivi de semences herbacées indigènes d’origine locale. Cette stratégie définira des objectifs réalistes (prenant en compte les contraintes de ces acteurs) mais assez ambitieux pour soutenir le développement solutions proposées. Elle pourra être déclinée en plusieurs plans d’actions, adaptés à chaque type de public concerné et à leur champ de compétences respectifs. Nous identifierons un certain nombre de leviers économiques et de politiques publiques qui pourront porter cette stratégie. Pour faciliter sa mise en œuvre, la stratégie sera accompagnée d’un certain nombre de ressources disponibles en open access : des modules de formations pour les agents de terrain ou les décideurs, du contenu de sensibilisation, une charte d’engagement, des retours d’expérience issus de l’animation des collectifs multi-acteurs, etc.
