Il y a quelques semaines, l’Assemblée nationale a adopté une mesure visant à réduire la TVA sur la réparation de produits tels que les chaussures, les articles en cuir, les textiles et les vélos, dans le but de promouvoir l’économie circulaire en France. Cette décision permettra de faire passer le taux de TVA appliqué à ces activités de 20 % à 5,5 %, constituant ainsi un soutien significatif pour le secteur de la réparation.
Le besoin et l’intérêt de renforcer la durabilité dans les secteurs de la chaussure, du textile et du meuble sont à l’origine du projet REMAIN. Cette initiative, dirigée par INESCOP, le Centre technologique de la chaussure, implique les Universités de Saragosse, Alicante, Coimbra et Clermont Auvergne INP, la Fédération des industries espagnoles de la chaussure (FICE), SMA-RTY, ainsi que l’entreprise espagnole Automatica Control Numerical SL, AIDA CCI, et comme partenaire collaboratif, l’association sociale Proyecto Lázaro.
L’objectif du projet REMAIN est de promouvoir la durabilité dans les industries de la chaussure, du textile et du meuble, en parfaite adéquation avec la récente mesure adoptée par le Parlement français. Cette décision politique représente un soutien explicite au travail des artisans, qui se consacrent à prolonger la durée de vie des produits comme moyen efficace de lutter contre le gaspillage.
Concernant l’initiative du Parlement français, la Fédération Française de la Cordonnerie Multiservice (FFCM) a souligné que cette mesure contribuera à renforcer l’économie circulaire et à protéger les activités des artisans locaux. Ainsi, la stratégie d’économie circulaire de la France est consolidée en encourageant la réparation de certains produits à travers des incitations fiscales.
Un engagement envers l’économie circulaire
Les industries de la chaussure et du textile produisent des biens de consommation courante ayant des cycles de vie courts. C’est pourquoi des projets comme REMAIN visent à intégrer la remanufacturation dans le modèle économique des entreprises, générant un double avantage : réduire les déchets produits tout en minimisant l’impact environnemental.
La réduction de la TVA sur la réparation des chaussures, articles en cuir, textiles et vélos constitue une incitation pour les consommateurs à choisir la réparation plutôt que le remplacement, favorisant ainsi l’établissement d’un modèle économique plus durable en France.