Bioindicateurs microbiens et trophiques de l’état écologique de l’écosystème en zone côtière du SUDOE

Afin de définir et d’élaborer les stratégies de gestion et de préservation des environnements côtiers et de la biodiversité, l’utilisation d’outils permettant d’identifier les bons leviers d’intervention est essentielle. Face au changement climatique, qui modifie les équilibres et les choix de gestion, le besoin de disposer d’outils écosystémiques d’aide à la décision devient d’autant plus important. Le projet vise à répondre à ce besoin par le développement d’une boîte à outils de bioindicateurs microbiens et trophiques permettant de connaître l’état écologique des zones côtières du SUDOE. Pour cela BIOMIC se base sur des approches d’expérimentation et de démonstration de stratégies d’utilisation d’outils de diagnostic. Les méthodes traditionnelles de gestion et réhabilitation de zones côtières ont permis de résoudre les problèmes au niveau local, mais peuvent entraîner des problèmes écologiques. Les outils des indicateurs actuels des zones côtières se limitent à une caractérisation de la faune et de la flore. BIOMIC vise à fournir des indicateurs spécifiques au milieu aquatique, et présente ainsi un caractère innovant. BIOMIC permettra d’évaluer et développer la transférabilité d’un outil d’indicateur trophique déjà mis en place en France vers les autres deux Pays, et de compléter cet outil avec le développement des bioindicateurs microbiens en considérant la représentativité et la variété des milieux de zones côtières et retrolittorales du SUDOE. L’approche du projet s’organise autour de la coopération entre la communauté scientifique, les institutions publiques pouvant influencer les politiques de gestion, le secteur privé et de transfert de technologies. Cette coopération contribuera à l’élaboration d’une stratégie commune au SUDOE, visant les actions pour la protection et gestion des zones côtières et de la biodiversité. L’implication des partenaires territoriaux du SUDOE permettra la mise en place et l’appropriation de l’outil dans les différents territoires et le transfert vers les acteurs cibles identifiés au cours du projet en collaboration avec les institutions nationales, assurant ainsi la durabilité de l’outil de gestion BIOMIC.