VINOVERT propose des solutions pour réorienter les modes de production de vin, basées sur la réduction de l'utilisation de pesticides et d'additifs. Pour son développement, le projet s'est concentré sur les conséquences des nouveaux comportements dans les parcelles et sur le développement d'innovations répondant à la nouvelle demande des consommateurs. Des vins expérimentaux ont été élaborés et des analyses de produits et sensorielles ont été menées pour établir des marchés expérimentaux dans chacun des pays participants. De même, des analyses socio-économiques ont été réalisées pour mesurer l'importance des incitations non monétaires et modifier la routine des agriculteurs.
Parmi ses résultats, VINOVERT a permis de :
- Faire l'état de l'art des innovations des souches résistantes de la région du Sudoe.
- Suivre des parcelles biologiques et conventionnelles pour proposer des méthodes de vinification adaptées aux vins proposés aux consommateurs.
- Proposer des innovations pour la réduction des sulfites.
- Démontrer les possibilités d'incitation des entreprises à faciliter la transition écologique du vignoble.
- Démontrer de nouvelles demandes des consommateurs.
- Démontrer les impacts agronomiques localisés de nouveaux modes de production liés aux impositions environnementales.
- Démontrer l'effet de la concurrence entre vins bio et vins sains (sans sulfites ajoutés).
Ainsi, VINOVERT a répondu au problème de la transition agro-écologique de la viticulture, en travaillant sur des cas spécifiques et localisés. Il a montré que l'utilisation de pesticides en viticulture est liée principalement à une réelle difficulté à modifier le comportement des viticulteurs et non à des raisons économiques. De même, le projet a contribué à de nouvelles propositions législatives de la Commission européenne, d'une part pour permettre l'utilisation de variétés hybrides pour la production de vins et d'autre part, pour annuler l'interdiction de cultiver pour la production de vin six de ces variétés, interdites, pour accroître la diversité génétique. Tous ces résultats ont été reflétés dans un livre blanc dont 3 000 exemplaires ont été distribués.